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La communauté de pratique d’Amérique latine et des Caraïbes du Sceau de l’égalité de Genre pour les institutions publiques 2023 démarre

Le programme du Sceau de l’égalité de Genre pour les institutions publiques aide à relier les priorités institutionnelles aux cadres mondiaux et régionaux, et à créer une communauté de pratique pour résoudre les défis de gestion et ainsi soutenir la transformation institutionnelle en faveur de l’égalité des sexes et d’États plus inclusifs.

C’est dans cette optique que l’équipe Genre du Centre régional du PNUD en Amérique latine et dans les Caraïbes a lancé une communauté de pratique pour les institutions publiques participant au Sceau de la région en 2022.

Cette initiative a été très bien accueillie et le message des institutions était clair et net : il faut davantage d’espaces où les institutions, et surtout les personnes qui y travaillent, peuvent discuter ouvertement des défis communs auxquels elles sont confrontées malgré les différents contextes nationaux et sectoriels, et réfléchir ensemble aux différentes manières de les relever.

Pourquoi une communauté de pratique du Sceau de l’égalité entre les femmes et les hommes pour les institutions publiques d’Amérique latine et des Caraïbes ?

– Bien que chaque pays et sous-région ait son propre contexte et ses singularités, il existe des nœuds critiques communs qui ont ralenti la progression de l’égalité entre les hommes et les femmes et des droits des femmes dans la région.

– La région de l’Amérique latine et des Caraïbes présente des caractéristiques et des conditions structurelles très particulières qui la rendent différente de toute autre région du monde, mais elle a également été une source d’innovation et de créativité pour relever les défis découlant des inégalités structurelles persistantes.

– Au lendemain de la pandémie de COVID-19, tous les pays de la région ont dû faire face à un recul significatif des acquis en matière de droits des femmes. En outre, tous les pays sont confrontés à un autre défi majeur, à savoir l’émergence d’un discours de haine et d’un discours anti-droits de l’homme.

– Contexte. En 2021, les expériences des institutions sont intégrées dans le cours clé sur l’égalité entre les hommes et les femmes.

– Cette expérience est très appréciée par les participants et met en évidence la nécessité de disposer d’un espace exclusivement consacré à l’échange entre institutions.

– Lancement. En mai 2022, la première session de la communauté de pratique consacrée à la budgétisation sensible au genre est convoquée.

Et que nous réserve 2023 ? Consolidation de la communauté de pratique :

La communauté de pratique du Sceau de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les institutions publiques cherche à identifier et à rendre visibles les expériences qui permettent d’accélérer les transformations institutionnelles mises en œuvre dans différents secteurs.

La coopération et l’échange de connaissances entre les institutions du sceau transformeront chaque expérience en un apprentissage qui aidera à comprendre les obstacles, à surmonter les problèmes critiques et à innover.

Dans cette perspective, l’étape initiale consiste à faciliter les dialogues et les connexions en cours pour partager les expériences institutionnelles et, de cette manière, soutenir les résultats transformateurs en matière de genre.

Session 1

La communauté de pratique du Sceau de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les institutions publiques cherche à identifier et à rendre visibles les expériences qui permettent d’accélérer les transformations institutionnelles mises en œuvre dans différents secteurs.

La coopération et l’échange de connaissances entre les institutions du Sceau transformeront chaque expérience en un apprentissage qui aidera à comprendre les obstacles, à surmonter les problèmes critiques et à innover.

Dans cette perspective, la première étape consiste à faciliter les dialogues et les connexions permanentes pour partager les expériences institutionnelles et, de cette manière, soutenir les résultats transformateurs en matière de genre. C’est pourquoi la première session s’est concentrée sur l’identification et la re-connaissance mutuelle entre les personnes et les institutions participant au programme, afin de créer les conditions nécessaires pour faciliter de futurs espaces de rencontre et de dialogue entre les institutions de la région pour échanger des connaissances, sur la base de cette re-connaissance initiale.

Session 2

La responsabilité des États de garantir les droits humains des personnes, et en particulier des femmes, exige des environnements de travail sains et sûrs, exempts de toute forme de discrimination ; un outil fondamental pour progresser à cet égard est la formalisation de protocoles contre les différentes formes de violence fondée sur le genre, y compris le harcèlement sexuel, et les multiples formes de discrimination dont les personnes peuvent faire l’objet.

La convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement établit un ensemble de normes visant à garantir une approche globale de ces formes de violence qui portent atteinte à la dignité, à l’intégrité et à la vie des personnes. En outre, différentes institutions de la région ont mis en œuvre ces mécanismes, qui visent à une gestion globale de la violence dans le monde du travail, y compris la prévention, la prise en charge, l’orientation et la réparation.

L’objectif de cette session est de connaître ces expériences et de disposer d’outils de référence adaptés aux cadres normatifs en la matière. C’est l’occasion de réduire la courbe d’apprentissage et d’essai, en misant sur des interventions institutionnelles efficaces et garantissant des réponses opportunes tout en transformant l’imaginaire social qui naturalise la violence fondée sur le genre et perpétue les inégalités entre les hommes et les femmes.

Session 3

Le rôle de la société civile organisée dans la promotion des politiques publiques en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes a été décisif au cours des 28 dernières années dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes, et une grande partie de ces transformations ont été générées par l’agenda des femmes pour le renforcement de leurs droits.

L’articulation de la société civile avec les États est un indicateur d’institutions solides et transparentes, capables de miser sur des modèles participatifs pour la construction de politiques publiques qui répondent aux intérêts et aux besoins des femmes, tout en renforçant les institutions démocratiques.

Cette session cherchera à renforcer la voix des femmes pour savoir ce que la société civile demande aux institutions publiques pour favoriser la gouvernance et mettre l’expérience de leurs organisations au service du développement durable, en construisant des alliances pour parvenir à une reprise qui nécessite le protagonisme des femmes pour être inclusive.

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